Le CINES célèbre ses 45 ans

Nous apportons ici dans ce contexte historique plusieurs témoignages pour évoquer l’émergence de l’informatique et du calcul scientifique à Montpellier, avant la création du CNUSC. Dans une seconde partie nous décrivons cette aventure qui a conduit progressivement à disposer de moyens de calcul intensif exceptionnels : évolutions vers Unix, passage du calcul vectoriel au parallèle, jusqu’à aujourd’hui avec les composants GPUs, avec comme fil conducteur la question du portage des codes sur de nouveaux environnements. Pendant cette période, l’accès aux moyens de calcul du CINES s’est fait localement, puis à distance avec des lignes spécialisées, puis par le déploiement des réseaux. Dans la troisième partie, nous évoquerons la période de 2018 à aujourd’hui, avec un CINES qui s’est adapté aux évolutions actuelles, qu’elles soient dans la standardisation pour la conservation des archives de l’État avec le programme interministériel Vitam (valeurs immatérielles transmises aux archives pour mémoire), ou technologiques avec les partitions GPUs incontournables d’ADASTRA pour les modélisations en intelligence artificielle, ou sociétales avec des enjeux de sobriété, de souveraineté et de sécurité. Dans la dernière partie nous nous projetterons vers l’horizon 2030, en nous inscrivant dans les orientations définies par l’État : plan d’investissement « France 2030 » pour les technologies innovantes (dont l’IA), enjeux de souveraineté, réponses aux défis planétaires sur les impacts environnementaux, les risques climatiques et les attentes sociétales avec pour conséquence de nombreuses transitions (énergétique, climatique, numérique et santé…) à accompagner.